Voici comment Poutine justifie la militarisation de la Russie face à l’Otan
Poutine assure que le réarmement de l’Alliance n’est pas «une menace», soulignant les capacités de défense de la Russie et ses avancées quotidiennes en Ukraine.
19.06.2025, 10:5819.06.2025, 10:59
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Vladimir Poutine a affirmé jeudi que le réarmement de l’Otan n’était pas une «menace» pour la Russie, car son pays a, selon lui, les «capacités de défense» nécessaires pour y faire face, après plus de trois ans de conflit en Ukraine qui a militarisé l’Etat russe. En parallèle, le président russe s’est félicité que son armée progresse «tous les jours» sur la ligne de front, face à une armée ukrainienne moins nombreuse et en difficulté.
L’Alliance atlantique, qui doit se réunir en sommet la semaine prochaine à La Haye (Pays-Bas), pousse ses membres à accroître leurs dépenses de sécurité, dans le contexte brûlant du conflit en Ukraine, déclenchée par l’assaut russe de 2022 contre son voisin.
Mais, selon Poutine:
«Nous ne considérons aucun réarmement de l’Otan comme une menace pour la Fédération de Russie, car nous sommes autosuffisants en matière de sécurité»
Keystone
«Nous améliorons constamment nos forces armées et nos capacités de défense» » a-t-il encore affirmé lors d’un échange avec des représentants d’agences de presse étrangères à Saint-Pétersbourg.
Une augmentation des dépenses des pays membres de l’Otan à 5% de leur PIB créerait des défis «spécifiques» pour la Russie, a admis Vladimir Poutine, jugeant toutefois que cette hausse des dépenses n’avait «aucun sens» pour les membres de l’Alliance eux-mêmes.
«Nous contrerons toutes les menaces qui se dresseront. Cela ne fait aucun doute»
Le chef de l’Etat russe présente l’offensive russe à grande échelle lancée en Ukraine en 2022 comme faisant partie d’un conflit plus large entre la Russie et l’Otan, qu’il considère comme une menace «existentielle» aux frontières de son pays.
Dans le cadre des discussions de paix sur l’Ukraine, il souhaite ainsi discuter – notamment avec le dirigeant américain Donald Trump – de l’architecture sécuritaire sur le Vieux Continent. Kiev, de son côté, cherche à obtenir des garanties de sécurité de l’Alliance atlantique dans la perspective de tout accord visant à mettre fin aux combats. (jah/afp)
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Auteur : https://www.watson.ch/fr
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