La possibilité de correspondre avec ses proches est indispensable pour maintenir le moral des troupes et des civils pendant la guerre. Aussi la correspondance, loin d’être interdite, a même été facilitée par l’État qui déploie un service spécifique.
Dès le 3 août 1914, la franchise postale est instaurée entre les soldats et leurs familles. La distribution du courrier s’opère par les secteurs postaux qui sont rattachés aux unités. Néanmoins, afin de protéger le secret des opérations militaires françaises et d’éviter que les doutes des soldats n’atteignent la population civile et inversement, l’état-major met en place une censure militaire qui se traduit par le contrôle du contenu des missives.
En outre, de nombreux soldats tiennent, tant bien que mal, des journaux intimes.
Par ailleurs, en plus de la correspondance privée, les journaux de tranchée, considérés comme un exutoire et un divertissement, circulent avec l’autorisation de la hiérarchie militaire ainsi que les publications illustrées telles que L’Illustration et Le Miroir.
Les archives cinématographiques témoignent de ce service postal militaire et présentent des images de soldats écrivant ou lisant leur courrier, triant et distribuant les lettres, compulsant la presse, etc.
Date de l’évènement : 1914
Référence : Extraits des références : 14.18 A 373, A 370, A 1101, A 634, A 369, A 670, A 148, A 930, A 1481, A 1082, A 361, A 231, A 174, A 184, A 376, A 909, 14.18 B355, B544, B453, B485
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montage d’archives – 5’59 »
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