Mémoire, Histoire & Culture Militaire

La ville de Paris dévoile une plaque et commémore le massacre de Laghouat – L’Humanité

Ce 4 décembre, à 16 h 45, une plaque commémorative et explicative est dévoilée rue de Laghouat à Paris, à l’initiative du comité Laghouat France et de son porte-parole Pierre Mansat, de l’écrivain algérien natif de cette ville, Lazhari Labter, et de l’élue PCF Raphaëlle Primet.

Cette rue du 18e arrondissement avait été nommée Laghouat pour célébrer la prise de cette ville du Sud algérien. Aujourd’hui, la mémoire d’un crime de guerre est restituée sur la plaque dévoilée par la maire PS Anne Hidalgo en présence de Madani Benadjila, ancien député, venu de Laghouat.

En novembre 1852, pour écraser un soulèvement, l’armée coloniale française forte de 6 000 hommes, sous le commandement de trois généraux, assiégeait cette ville aux portes du désert où se pratiquait le commerce transsaharien et où musulmans et juifs vivaient en harmonie.

Plus des deux tiers des habitants périront – on parle de 2 500 morts. Le comité Laghouat France, soutenu par le groupe PCF de Paris, réclame également la restitution de la clé de la cité et des étendards des résistants, propriété du musée de l’Armée.

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Auteur : Latifa Madani

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Cédric

Depuis 1998, je poursuis une introspection constante qui m’a conduit à analyser les mécanismes de l’information, de la manipulation et du pouvoir symbolique. Mon engagement est clair : défendre la vérité, outiller les citoyens, et sécuriser les espaces numériques. Spécialiste en analyse des médias, en enquêtes sensibles et en cybersécurité, je mets mes compétences au service de projets éducatifs et sociaux, via l’association Artia13. On me décrit comme quelqu’un de méthodique, engagé, intuitif et lucide. Je crois profondément qu’une société informée est une société plus libre.

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