Israël-Palestine : « le refus israélien de la dimension historique », par Pierre Vidal-Naquet, il y a 50 ans dans « le Nouvel Obs »
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Le Nouvel Obs
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Pierre Vidal-Naquet sur le plateau de l’émission « les Nouvelles de l’histoire » sur TF1, le 15 octobre 1981. ROCHE/TF1/SIPA
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« Une frontière invisible traverse Israël (…) entre ceux pour qui ce pays a été fait et ceux qui y sont simplement tolérés », les Arabes, écrivait en 1975 l’historien.
Pour aller plus loin
De retour d’un voyage en Israël, l’historien Pierre Vidal-Naquet (1930-2006) analysait en 1975 dans notre journal la « résistance profonde à tout changement » de la société israélienne, qu’il attribuait au « refus israélien de la dimension historique. Reconnaître celle-ci serait admettre que les Israéliens sont ici non en vertu d’une essence juive de la Palestine mais par suite d’une série d’accidents de l’histoire. Alors, et alors seulement, les Palestiniens pourraient apparaître comme des partenaires normaux. La politique du mouvement sioniste a consisté jusqu’à présent à faire comme si les Arabes n’avaient jamais été présents. » Un article aux fortes résonances actuelles, alors que Netanyahou, soutenu par Trump, mène une politique de plus en plus radicale contre les Palestiniens.
Militant contre la torture pendant la guerre d’Algérie, partisan depuis 1967 de la création d’un Etat palestinien, Pierre Vidal-Naquet était un spécialiste de la Grèce antique, engagé à partir de la fin des années 1970 dans la lutte contre le négationnisme. En 1979, il a critiqué dans « le Nouvel Observateur », avec Cornelius Castoriadis, le livre « le Testament de Dieu » de Bernard-Henri Lévy (« il fourmille littéralement d’erreurs grossières, …
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