Guerre en Ukraine : « Ils peuvent frapper jusqu’à Moscou »… Après la fin des limitations, l’Ukraine attend la livraison de 150 missiles Taurus allemands
L’annonce du chancelier Merz pourrait changer beaucoup de choses pour les Ukrainiens.
Le chancelier allemand Friedrich Merz a affirmé ce lundi qu’« il n’y avait plus aucune limitation de la portée des armes livrées à l’Ukraine« de la part de ses principaux alliés occidentaux que sont l’Allemagne, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France. « Cela signifie que l’Ukraine peut désormais se défendre, par exemple en attaquant des positions militaires en Russie […] ce qu’elle ne faisait pas il y a quelque temps, à quelques exceptions près. Elle peut le faire maintenant », a déclaré le dirigeant allemand lors d’un entretien à la télévision publique WDR à Berlin.
Portée
Si de leur côté, les Américains avaient déjà levé les limitations concernant leurs armes, cette annonce offre de nouvelles perspectives aux Ukrainiens. Ou en tout cas, de nouveaux espoirs. Car en sous-texte, c’est bien de l’approvisionnement des missiles allemands Taurus dont il est question. Ces missiles sont des équivalents des Storm Shadow britanniques ou des SCALP français. À la différence près qu’ils disposent d’un argument de poids. Question de… Portée.
En effet, selon War Translated, blogueur estonien spécialiste des questions de défense, le Storm Shadow a une portée de 250 km, le Neptune ukrainien de 280 km, l’ATACM américain de 300 km et la nouvelle version du Neptune peut atteindre les 400 km. Tandis que le Taurus peut frapper à 500 km de distance et est quasiment « capable d’atteindre Moscou ». Les Ukrainiens en espèrent entre 100 et 150 unités.
The Ukrainian Armed Forces are being given more freedom of action, and if Germany supplies Ukraine with Taurus missiles — which is now considered likely — it will be the most powerful weapon in Ukraine’s arsenal, capable of striking over 500 km and reaching as far as Moscow.… pic.twitter.com/TFPYJg0Uq6
— WarTranslated (@wartranslated) May 26, 2025
Des perspectives mais aussi une exposition supplémentaire. Dans la foulée de cette annonce, le Kremlin a immédiatement réagi : « Si ces décisions ont vraiment eu lieu, elles vont absolument à l’encontre de nos aspirations à entrer dans un règlement politique […] Et donc c’est une décision assez dangereuse », a réagi Dmitri Peskov, le porte-parole de la présidence russe, dans une vidéo diffusée par des médias russes et reprise par nos confrères de France Info.
Auteur :
Aller à la source