Guerre en Ukraine : il était « à l’épicentre d’une attaque massive »… L’hélicoptère de Vladimir Poutine ciblé par des drones ukrainiens pendant une visite à Koursk
Lors d’une visite dans la région de Koursk le 20 mai dernier, l’hélicoptère du président russe Vladimir Poutine s’est retrouvé à l’épicentre d’une attaque massive de drones ukrainiens, selon le commandant de la division de défense aérienne russe.
Le président russe Vladimir Poutine s’est rendu le 20 mai dans la région de Koursk, frontalière de l’Ukraine, pour la première fois depuis que la Russie a annoncé en avoir chassé les forces ukrainiennes le mois dernier.
Il y a rencontré des organisations de volontaires ainsi que des responsables locaux. Il s’est aussi rendu à la centrale nucléaire de Koursk-II, à Kourtchatov, indiquait le Kremlin cité par Reuters.
L’agence russe RIA rapporte ce dimanche 25 mai qu’au cours de ce déplacement, l’hélicoptère du président Vladimir Poutine s’est retrouvé à l’épicentre d’une attaque massive de drones ukrainiens.
Le commandant de la division de défense aérienne Yuri Dashkin a fait part de cet incident dans une émission sur la chaîne de télévision Rossiya 1. « (L’hélicoptère du président était – NDLR) en fait à l’épicentre de la répression d’une attaque massive de drones ennemis », a-t-il affirmé, avant de préciser que l’attaque a été repoussée avec succès et que l’armée russe a pleinement assuré la sécurité de Poutine.
Plus grande incursion en territoire russe depuis la Seconde Guerre mondiale
Fin avril, la Russie a déclaré avoir repoussé les troupes ukrainiennes de la région de Koursk, mettant ainsi fin à la plus grande incursion en territoire russe depuis la Seconde Guerre mondiale.
Un peu plus de deux ans après l’invasion à grande échelle russe de 2022, l’Ukraine a lancé le 6 août dernier son attaque la plus audacieuse, franchissant la frontière russe et pénétrant dans la région de Koursk, avec l’appui d’essaims de drones et d’armes lourdes occidentales.
Au plus fort de l’offensive, les forces ukrainiennes ont dit contrôler près de 1 400 kilomètres carrés de la région.
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