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Guerre en Ukraine : après l’opération ukrainienne « Toile d’araignée », la Russie refuse de donner plus de détails sur cette attaque et attend les « résultats de l’enquête »

Ce dimanche 1er juin, l’armée ukrainienne a mené une attaque d’ampleur contre plusieurs bases de l’aviation militaire russe à l’aide de drones causant des dégâts évalués à plusieurs milliards de dollars.

Le Kremlin, interrogé, ce mardi à la fois sur l’attaque de drones ukrainiens sans précédent contre l’aviation militaire et l’effondrement de ponts en Russie dimanche, a botté en touche.

Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov s’est contenté d’appeler à attendre les « résultats de l’enquête » et à se référer aux communiqués du ministère de la Défense.

Dimanche, les services ukrainiens ont mené une attaque contre l’aviation russe, faisant décoller des drones qu’ils avaient réussi à infiltrer dans le pays jusqu’à des milliers de kilomètres du front. Deux ponts se sont aussi effondrés dans des régions frontalières de l’Ukraine, provoquant des accidents de train meurtriers, mais les autorités russes n’ont pas accusé Kiev d’y être lié.

Pour rappel, lors de cette opération, les Ukrainiens ont déployé 117 drones au total. Et pas n’importe lesquels : selon les images diffusées sur les réseaux sociaux, il s’agissait de drones « Osa » – à traduire par « guêpes » – de fabrication ukrainienne (First contact).

« Le drone Osa FPV a la capacité de soulever jusqu’à 3,3 kg de charge utile et de rester en l’air jusqu’à 15 minutes. Le drone a également la capacité d’accélérer jusqu’à 42 m/s (jusqu’à 150 km/h), ce qui lui permet de frapper malgré les vents violents »détaillent les spécialistes de Defense Express. Des drones boostés à l’intelligence artificielle « pour détecter, identifier et cibler les zones vulnérables critiques de l’avion ». Pour le coup, ils repéraient les avions, qu’ils reconnaissaient « tous seuls » avant de les attaquer.

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Cédric

Depuis 1998, je poursuis une introspection constante qui m’a conduit à analyser les mécanismes de l’information, de la manipulation et du pouvoir symbolique. Mon engagement est clair : défendre la vérité, outiller les citoyens, et sécuriser les espaces numériques. Spécialiste en analyse des médias, en enquêtes sensibles et en cybersécurité, je mets mes compétences au service de projets éducatifs et sociaux, via l’association Artia13. On me décrit comme quelqu’un de méthodique, engagé, intuitif et lucide. Je crois profondément qu’une société informée est une société plus libre.

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