Alors qu’une partie des Etats européens s’apprête à commémorer les 80 ans de la fin de la Deuxième Guerre mondiale, cette célébration fait l’objet d’instrumentalisations variées. Au cœur des débats qui ne sont pas uniquement de nature historique, deux dates, les 8 et 9 mai, ont pris depuis quelques années une importance renouvelée, marquant une ligne de fracture quant à la mémoire de la victoire sur le IIIe Reich. Aujourd’hui, l’un des grands vainqueurs de 1945, la Russie, a envahi l’Ukraine et au détour de cet événement, se mettent en place des stratégies mémorielles au service d’enjeux très politiques.
Auteur : Adèle Thoumieux
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