Au sommet de l’Otan, des objectifs atteints malgré la dramaturgie trumpienne
Jusqu’à la dernière minute, le suspens aura été entier au sommet de l’Otan qui se tenait à La Haye, aux Pays-Bas, ces 24 et 25 juin. Des mois de travail et la sécurité des 450 millions d’Européens étaient suspendus à l’humeur du président américain, descendu d’un pas lourd de son avion, mardi soir, après avoir semé la confusion en affirmant qu’il y a «plusieurs interprétations possibles» de l’article 5 du traité de défense de l’Atlantique Nord, socle de la sécurité européenne face aux velléités d’expansion de la Russie. Même si, en effet, le principe d’«une attaque contre l’un est une attaque contre tous» offre aux 32 Etats membres plusieurs niveaux d’investissement dans un éventuel conflit, la perspective que les Etats-Unis puissent étaler sous les yeux de Vladimir Poutine et de ses alliés chinois, iraniens et nord-coréens autre chose qu’un soutien militaire plein et massif en cas d’attaque a fait frémir les Européens.
Mais dès mercredi matin, après une nuit au palais chouchouté par le roi et la reine des Pays-Bas, Donald Trump avait posté des signes encourageants sous forme de messages guiller
Auteur : Laurence Defranoux
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