Assassin ou résistant ? Pourquoi certains jeunes militants ont fait de Georges Ibrahim Abdallah leur nouveau héros
Des jeunes manifestants brandissent le portrait de Georges Ibrahim Abdallah lors d’une manifestation en soutien à Gaza, le 14 juin 2025 sur la place de la République à Paris. THOMAS SAMSON / AFP
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Récit
Le militant communiste libanais condamné en 1987 pour « complicité d’assassinats » saura ce jeudi 19 juin, par une décision de la cour d’appel de Paris, s’il est remis en liberté après quarante années en prison.
Les portraits de Georges Ibrahim Abdallah, tête penchée, barbu, cheveux épais, et keffieh autour du cou, envahissent la place de la République. Ce samedi 14 juin, en début d’après-midi, les manifestants le portent en stickers ou en pin’s sur la poitrine, quand ils ne le brandissent pas sur un drapeau. Majoritairement de jeunes adultes, ils marchent pour la libération du militant communiste libanais, celui qu’ils appellent « le plus vieux prisonnier politique de France ».
C’est après avoir été blessé au moment de l’invasion du Sud-Liban par l’armée israélienne en 1978, que Georges Ibrahim Abdallah s’engage dans le Front populaire de Libération de la Palestine (FPLP) avant de cofonder les Farl, un groupe armé marxiste anti-israélien, responsable de cinq attentats en France dans les années 1980. Le militant, 74 ans aujourd’hui, dont quarante ans passés en prison, a été condamné en 1987 à perpétuité pour complicité …
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Auteur : Camille Scali
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